La production de café colombien d’Alfredo

La production de café colombien d’Alfredo

Je l’avoue, le café n’a jamais été « mon truc ». En fait, je n’ai jamais aimé son goût (par contre l’odeur du café… mmmh !).

Quoiqu’il en soit, me rendre dans la « Zona Cafetera » de Colombie, sans goûter ne serait-ce qu’une seule fois au café local aurait été une grave faute pour une voyageuse accroc à la gastronomie !

La Colombie est en effet classée 3ème au rang mondial des pays producteurs de café (derrière le Brésil et le Viêt Nam). Son café 100% Arabica est réputé pour sa haute qualité, pour sa finesse et pour caractère doux / sucré.

Invitée à découvrir la production artisanale d’Alfredo, gérant d’une petite finca (ferme) de café à Filandia, j’ai donc donné un peu de ma personne (trop dur la vie !) pour goûter au fameux breuvage. En soit, cela constitue un véritable privilège et je vous explique pourquoi.

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Filandia est située dans le département du Quindío, à 1923 m d’altitude.

Avec une température annuelle moyenne de 23 °C et une humidité relative comprise entre 70 et 80 %, son climat tempéré est favorable à la production de café Arabica. 

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Le café artisanal colombien, un produit de luxe

Concrètement, 70 % de la production du café colombien de qualité supérieur est destiné à l’exportation vers d’autres pays. Les 30 % restants, issus de grains de seconde catégorie, est destiné à la plupart des Colombiens qui se contentent de boire un café médiocre (voire très mauvais…), à défaut d’accès à un produit plus « noble ».

Leur café quotidien, appelé « Tinto », est fort et amère. Pour cette raison, il n’est jamais bu seul…! Pour faire passer le goût… de jus de chaussette, les Colombiens aiment y ajouter des copeaux de Panela (bloc de sucre de canne pur), du lait ou encore… du fromage (une autre curiosité colombienne) !

Les étapes de production du café d'Alfredo

Je vous présente ici, en quelques clichés, les différentes étapes de la fabrication du véritable café colombien, celui artisanal,  élaboré – dans le contexte de mon expérience – sur les hauteurs humides de Filandia, avec tout les soins et l’amour d’Alfredo.

Après la récolte des fruits les plus rouges, les grains de café sont extraits de leur enveloppe. Ils passent dans un séparateur à action manuelle (manivelle!).
Récupérés, ils sont alors versés dans un bac de fermentation (procédé humide) durant 2 à 3 jours.
Les grains sont ensuite séchés à la chaleur du soleil durant une dizaine de jours.
Le café séché est à nouveau passé dans une machine extractrice pour séparer le grain de sa fine pellicule protectrice.
L'appareil extracteur de la fine pellicule.
Les grains doivent ensuite être isolés des enveloppes retirées.
Les grains sont prêts pour l'étape suivante !
Les grains de café sont torréfiés sur le feu, une odeur savoureuse et agréable se répand dans toute la cuisine !
Les grains torréfiés...
... Prêts à être moulus !
L'action est bien sûr manuelle !
Notre café moulu est prêt !
Il ne reste plus qu'à le préparer à la dégustation.
Il est chauffé avec de l'eau dans une carafe traditionnelle.
Ultime étape : le filtrage !

Mon verdict après dégustation 

Bien qu’assez novice en matière de café, on sent incontestablement qu’il s’agit d’un café de haute qualité. Malgré cela… je n’aime toujours pas le goût du café…! J’ai finalement adoptée la méthode colombienne pour ma 2ème tasse : café agrémenté d’une bonne dose de panela (je tiens à m’excuser auprès des plus fervents amateurs du breuvage pour ce crime!) 😅

Loin d’être rancunier, Alfredo m’invitera (à guise de compensation ^^ ?) à partager le déjeuner avec lui. À cette occasion, il me fera découvrir une autre spécialité culinaire colombienne : le Sancocho

 

Salud ! (ah bon ce n'est pas alcoolisé ?!)

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